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May 31/03 7:54 am - Un deuxième titre à Montréal pour Jeanson


Posted by Editoress on 05/31/03
 

Courtesy Sportcom

Un deuxième titre à Montréal pour Jeanson !

« Je m’en allais à la guerre ! »

Montréal, 31 mai 2003 (Sportcom) – Pour la deuxième fois de sa carrière, Geneviève Jeanson (Rona-Esker) a remporté la Coupe du monde de cyclisme sur route de Montréal, samedi, sur le parcours du mont Royal. Contrairement à l’édition 2001 où elle avait mené la course en solitaire presque de bout en bout, la Lachinoise a attendu le douzième et dernier passage de la montée Camilien-Houde pour porter le coup de grâce à ses adversaires. La meneuse au classement provisoire de la Coupe du monde, la Galloise Nicole Cooke (Ausra Gruodis – Safi) a pris le deuxième rang devançant au sprint l’Allemande Judith Arndt (Nürnberger), (toutes deux à 11 secondes). Lyne Bessette (Saturn) a terminé au septième rang (à 31 secondes), tandis que Manon Jutras (Saturn) a obtenu la 26e place, à 2 minutes 24 secondes de la gagnante. La championne canadienne en titre, Katy St-Laurent, n’a pu compléter l’épreruve.

Le suspense est demeuré jusqu’à la toute fin. Avec une dernière ascension du mont Royal à faire, tous les grands noms peloton international étaient là : Jeanson, Bessette, Cooke (deux victoires en Coupe du monde cette saison), Arndt (gagnante du dernier Tour de l’Aude), Susanne Ljungskog (championne du monde en titre), Sara Carrigan (deuxième au classement de la Coupe du monde)…

Mais en ce 31 mai 2003, c’était Geneviève Jeanson qui était la plus forte.

« Je savais que j’étais dans une bonne position, mais je me disais qu’elles (les autres coureuses) étaient encore fraîches. Je doutais un peu car j’étais à ma limite », a révélé la gagnante. Avec 700 mètres à faire, Jeanson a tout de même sonné la cloche et personne n’a pu répondre à l’appel. « Je m’attendais à ce que les filles puissent rester avec moi, mais je n’ai eu besoin que d’une seule attaque pour me défaire d’elles. Je m’en allais à la guerre »

Jeanson n’avait pas complètement tort car Cooke se sentait prête pour batailler au sprint final. « Je prenais la roue de Ljungskog car elle montait à un rythme plus régulier. Quand Jeanson a attaqué, elle avait déjà une dizaine de mètres d’avance. Je savais que c’est ce qui arriverait, mais je croyais que Ljungskog partirait avec elle (Jeanson). C’est dommage car j’avais de bonnes jambes », a indiqué Cooke, médaillée d’or aux derniers Jeux du Commonwealth.

Lyne Bessette a bien tenté elle aussi de suivre le rythme imposé par sa compatriote, mais en vain. Des crampes avaient déjà commencé à l’affecter deux tours avant la fin. « À ce moment là, j’ai dit à Katie (Mactier, sa coéquipière) « tu as le feu vert parce que moi j’ai des crampes. » J’ai pu revenir dans le peloton de tête, mais dans la dernière côte, dès que je montais sur les pédales, ça coinçait. En bas, ce n’était pas à notre avantage d’être avec Geneviève car c’est une côte faite pour elle. On aurait dû essayer des choses pour faire bouger les choses. Mais bon, c’est la vie… »

Les nombreux spectateurs présents tout au long du parcours ont finalement dû attendre au onzième tour pour voir une compétitrice prendre une bonne avance. Au 84e kilomètre de l’épreuve, soit à l’entrée du campus de l’Université de Montréal, l’Américaine Amber Neben (T Mobile) est venue rappeler au peloton que l’issue de la course n’allait pas nécessairement se décider sur la montagne. En moins de trois kilomètres, l’athlète de 28 ans a réussi à creuser jusqu’à 32 secondes d’écart, ce qui a naturellement forcé les autres à réagir.

Indirectement, cette attaque a été bonne pour Jeanson : « Nous avons rattrapé Neben dans l’avant-derniere montée à force de donner quelques petits coups », a avancé la principale intéressée. « En même temps, le peloton commençait à s’égrainer un peu à peu alors ça me mettait en confiance. J’étais à bloc, mais elle m’a quand même pris beaucoup d’énergie ! »

Chez les Saturn, c’est Manon Jutras qui avait la tâche de faire réduire l’écart entre l’Américaine et le groupe de tête. « On ne pouvait pas prendre de chance car et elle (Neben) grimpe bien, a analysé Bessette. On était mieux de sacrifier une de nos filles. »

Pour sa part, Jutras ne semblait toutefois pas regretter sa cavale, même si elle savait qu’il ne lui resterait plus beaucoup d’énergie pour le dernier tour. « La course a été difficile, mais c’est comme ça qu’on aime courser. L’épreuve a été animée et plusieurs ont tenté d’imiter Dede (Demet, gagnante en 2002 en s’échappant dans une descente) comme l’an dernier. C’était difficile, mais intéressant », a conclu l’ex-coéquipière de Geneviève Jeanson.


Vélo de montagne – Coupe du monde

Marie-Hélène Prémont chute, remonte et termine 9e

Montréal, le 31 mai 2003 (Sportcom) – Après une chute au départ qui lui a laissé une éraflure au genou et un vélo heureusement intacte, Marie-Hélène Prémont s’est relevée pour entreprendre une remontée jusqu’à la neuvième position dans l’épreuve de la Coupe du monde de vélo de montagne à Fort William en Écosse.

« Sur le départ, une fille m’a accrochée et je suis tombée assez solidement pour me retrouver en arrière du peloton. J’ai été chanceuse de ne pas me blesser plus gravement. Chanceuse aussi de ne pas avoir brisé mon vélo. Après une montée de trois kilomètres, je sentais que j’avais de bonnes jambes et je me suis finalement classée neuvième.

« Je suis bien satisfaite dans les circonstances. Une 9e place en Europe, c’est vraiment bon. Surtout dans un peloton de 90 coureuses, sur un parcours très technique », a commenté celle qui avait pris la 22e position à St-Wendel en Allemagne dimanche dernier, lors de la première tranche de la Coupe du monde.

Marie-Hélène Prémont obtient le meilleur classement chez les cinq Canadiennes qui prenaient part à la course. Chrissy Redden l’a suivi en 10e place.

Prochaine étape pour elle c’est le Mont-Ste-Anne la dernière semaine de juin. Elle rentre au Canada dimanche soir.


Cyclisme sur route – Classique CapTech

Dionne de retour sur le chemin de la victoire

Montréal, 31 mai 2003 (Sportcom) – Charles Dionne (Saturn) est de retour sur le chemin de la victoire. Vendredi soir, à Richmond (Virginie), le cycliste de Québec a remporté un critérium de 75 kilomètres en devançant au sprint Ben Brooks (Jelly Belly) et Alex Candalario (Prime Alliance).
Cette victoire aura certainement un effet plus que positif pour Dionne, car lors de sa dernière course, il y a deux semaines, il avait été ennuyé par ses cicatrices aux jambes, blessures survenues lors d’une chute plus tôt cette année.

En fin de course, un groupe de 12 coureurs s’est échappé et Dionne, en compagnie de ses coéquipiers Phil Zajicek et Mark McCormack, étaient du
nombre.

« Ils (Zajicek et McCormack) ont fait un bon travail et à la fin je n’avais plus qu’à faire le mien », a souligné l’athlète de 24 ans. « Je suis content de voir ma forme en ce moment. À un moment, j’ai même pu partir seul en échappée. Après tout ce qui m’est arrivé (trois chutes depuis le début de la saison), ça fait du bien ! »

La Classique CapTech était la première d’une série de courses qui se termineront par le championnat professionnel américain, à Philadelphie, le 8 juin prochain. « C’est une grosse semaine et j’ai plusieurs gros objectifs, a poursuivi Dionne. Avec ma forme actuelle, je pense que tout est possible. »

Dionne sera de retour en selle dimanche pour la Coupe Clarendon, qui sera présentée à Arlington, toujours en Virginie.


Cyclisme handisport (tandem) - Ronde van België

Après deux étapes, Boily et Côté occupent le deuxième rang

Montréal, 30 mai 2003 (Sportcom) – Après deux étapes du Tour de Belgique, une compétition par étapes de tandem pour les non-voyants, la paire québécoise composée du pilote Pierre-Olivier Boily et de Stéphane Côté occupe le deuxième rang du classement général provisoire sur 38 équipes présentes. Vendredi, à Koningsstraat, le duo a terminé en deuxième place de la seconde étape, longue de 80 kilomètres. Grâce à ce résultat, Boily et Côté détiennent le maillot vert des meilleurs sprinters pour une deuxième journée consécutive.

« Nous sommes surpris de nos résultats ! », a avancé Boily, qui a fait remarquer que les conditions de pilotage sont loin d’être évidentes en Belgique. « Il faut vraiment savoir piloter car il y a entre huit et dix virages par tour. Et c’est sans compter les dos d’âne. Rentrer là-dedans à 55-60 km/h, c’est assez spécial ! »

Au classement général provisoire, un tandem de l’équipe espagnole Once possède environ une minute 30 secondes d’avance sur Boily et Côté.

« Nous roulons vraiment bien, a renchéri Côté. Aujourd’hui (vendredi), nous étions un peu moins forts qu’hier, mais nous avons quand même très bien joué nos cartes pour le sprint final. Notre préparation hivernale a été meilleure que l’an dernier et nous n’avons pas eu de bris mécanique. Nous sommes en train de prouver que nous avons notre place dans les cinq meilleurs au monde. D’ici la fin, nous allons travailler pour conserver le maillot vert. »

Au prologue, la paire québécoise a terminé au deuxième rang, une seconde derrière les vainqueurs, alors qu’elle a remporté le sprint de peloton de la première étape, bon pour la huitième place.

La compétition se poursuivra samedi avec une étape de 80 kilomètres qui sera présentée à Loenhout.

 

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